
> Les retours des lecteurs…
Un grand merci aux lecteurs qui m’ont envoyé des messages souvent plus que sympathiques, et qui permettent d’avoir des retours constructifs sur les albums…
DIDIER BONTEMPS A AUXERRE + CHRONIQUE LE VOL DE LA JOCONDE Didier Bontemps est un dessinateur né à Châtillon sur Seine. Pendant les années 1990 il avait publié aux éditions Vents d’Ouest, se concentrant par la suite sur l’illustration ; aujourd’hui, il revient à la BD avec « Le vol de la Joconde », aux éditions Roymodus, qu’il dédicacera lors de « Auxerre fait son Angoulême ».
Paris, 21 août 1911 : le célèbre tableau « La Joconde » de Leonardo da Vinci disparaît, en passant sous le nez de… et bien, de personne, puisque la surveillance est pratiquement inexistante ! Le commissaire chargé de l’enquête est dans le noir complet, et il bat toutes les pistes : les collectionneurs américains, les allemands alors que le climat politique avec la France devient tendu, un certain Pablo Picasso et ses amis cubistes, le secrétaire belge de Guillaume Apollinaire… Les journalistes s’en donnent à cœur joie, et se moquent des failles de sécurité aux Louvre en organisant des canulars !
Dans l’album, les noms des enquêteurs ont été changés et caricaturés (Colombeau, etc…), les méthodes de la police sont tournées en ridicule, pourtant, tout est vrai : par exemple, Guillaume Apollinaire fut vraiment accusé et emprisonné pour complicité de recel de malfaiteur. Mais encore : le vrai voleur, Vincenzo Peruggia, avait insinué à un moment avoir été approché et manipulé par un espion allemand, etc… Découvrez en rigolant un moment loufoque de l’histoire de France !
Publié par LA PIEUVRE LIBRAIRIE
Vol de la Joconde (Le)
Scénario : Le Naour, Jean-Yves, Dessin : Bontemps, Didier
Dépôt légal : 04/2012
Editeur : roymodus
La Joconde a disparu ! par Rémi Kauffer le 12/11/2012
Un … tableau drolatique de la Belle Epoque
Ils ont dû rigoler, Le Naour et Bontemps, en concoctant cette histoire délirante autour d’un fait divers authentique de la Belle Epoque : le vol de la Joconde le 21 août 1911 en plein musée du Louvre par un Italien aux mobiles indéterminés : patriotisme ? appât du gain ? Tout pour s’amuser, avec des personnages authentiques: le préfet de police Louis Lépine, l’écrivain Roland Dorgelès, Guillaume Apollinaire et sa compagne Marie Laurencin, Pablo Picasso. Et autour d’eux, des héros aux noms tellement fantaisistes qu’on préfère vous les laisser découvrir. Des dessins ressemblants – hé oui. Des dialogues à se rouler par terre : un feu roulant de jeux de mots ! Pour que notre bonheur du lecteur soit complet, il ne manque que la couleur puisque c’est une BD en noir et blanc. Dommage pour une histoire de peinture, non ? R.K.
Bonjour Didier. Je voulais vous remercier. J’ai lu hier soir « Le Vol de la Joconde » et je dois vous dire que j’ai passé un excellent moment à la lecture de cette bande dessinée, tout est excellent, le scénario, le découpage, les dialogues, une bd bourrée d’humour et de clins d’œil, avec des dessins noir et blanc très chouettes ! J’espère un jour pouvoir vous rencontrer et me faire dédicacer ma bd. Encore merci pour ce moment. Bien à vous. F.B.
Cher Dessinateur, J’ai cru que le ciel me tombait sur la tête lorsque vendredi dernier midi, durant la pause dévolue au déjeuner, je sacrifiais à une petite visite rapide dans une librairie. Alors que mon regard se promenait sur l’étal sans s’attarder plus que cela sur quelques nouveautés de plus… je suis tombé dans un état d’excitation grandiose (sic !). Quoi ? que vois-je ?? que découvre-je ??? que mire-je ??? Un nouvel album de Tardi !…. Et ni TF1, ni RTL (c’est la mode du « ni, ni »…) n’en ont parlé, n’ont annoncé sur leurs antennes cet événement !!! Mais que fait la police (du 9ème art) ? C’est tout à fait inadmissible ! Tout fout l’camp mon brave monsieur. Car en effet, en feuilletant l’intérieur du « Vol de la Joconde », le graphisme et également le parti-pris du noir & blanc, m’ont irrésistiblement fait penser à Jacques Tardi (ce qui est un compliment dans ma bouche). Et puis, (rendons à César ce qui est à Didier Bontemps !) je me suis rendu compte bien vite de ma bévue. Mais votre graphisme avait su me séduire et le thème et l’époque choisie (que je connaissais) avaient su me titiller. Damned !… j’étais donc fait comme un rat et enclin à une nouvelle tentation de lecture ! Sur ce coup de cœur et prenant sur la somme que je destinais à mon casse-croute méridien, je me suis alors précipité vers la caisse pour m’y offrir cet album ! Et adieu sandwiche, part de flan et petite boisson rafraichissante, adieu calories et bulles gazeuses… je me suis assis sur un banc et ai consacré le temps de ma pause en savourant, comme il se doit, votre nouvel album… Et j’avoue que je n’ai pas été déç u ! J’ai vraiment passé un bon moment, qui m’a comblé au-delà de mes espérances et a su nourrir ma faim permanente de bonnes BD ! Je ne suis pas spécialement passéiste, mais il m’arrive plus souvent qu’à mon tour d’être déçu par les nouveautés BD : soit le dessin est top mais l’histoire nous a déjà été servie plus souvent qu’à son tour… soit le scénario tient bien la route, mais hélas, le dessin n’est pas à la hauteur. Et bien avec votre album, l’alchimie était bien au rendez-vous : un dessin aux petits oignons pour servir d’écrin à ce petit bijou d’histoire, parcouru de dialogue savoureux, jeux de mots et autres clins d’œil. Sans vouloir le moins du monde être exhaustif, je citerai notamment : « Foi de Vaud ; avis de recherche bob dit l’âne ; veni, vidi, Leonard de vinci ; arrêtez de nous enfumer, votre Picasso est un fumiste… tu confonds les époques, c’est Léonard… qui utilisait la technique du sfumato »… e t sans oublier le clin d’œil Titinesque en mettant en guest star de votre album le fétiche Arrumbaya… Tellement séduit par cet album je l’ai relu le soir même (…) BDèment vôtre. O.D.
Excellente BD, tant au niveau des dialogues que des dessins qui offrent un écrin « Belle Epoque » à ce bien bel album, dont on parle trop peu. Le dessin a un cousinage avec Tardi, ce qui est un beau compliment.Très bon moment de lecture et vraiment coup de cœur BD de la période.
Quand les blouses blanches volent la Joconde, ça vous met une sacrée « Lépine » dans l’pied ! mais « Roymodus » et bouche cousue ça rempli le « commissaire Vaud » de « bontemps » et permet de ne pas perdre le « Naour »… grand merci Léonard. F.
Didier Bontemps a un coup de crayon génial et je garde précieusement ses dessins du bicentenaire de la Révolution. Ça ne nous rajeunit pas ! J.M.
Alors là c’est de la belle ouvrage ! Et l’album qui a même de bd bien imprimée…. Pour l’histoire c’est du délire… Tout est vrai là dedans… une police scientifique à toutes épreuves (enfin presque… voire pas du tout) … un festival de l’absurde… le scénariste que j’avais déjà lu dans « le soldat inconnu vivant » se lâche et écrit comme dans du Audiard père… Pour les dessins il y a une petite touche Tardy, mais très vite on voit que c’est bien différent. Je vous le dis un petit bijou. Attention la seconde lecture est moins drôle, on découvre les personnages secondaires et notamment Apollinaire que la police a traité de métèque… Notre meilleur poète français… puisqu’il est mort … Comme quoi les histoires dans l’histoire, c’est important. J’adore… S.L.G.
Cette BD est tirée d’une histoire vraie que beaucoup ignorent : la Joconde a bien été volée en août 1911 et, durant deux années, la police se cassera les dents sur toutes les pistes pour tenter de la retrouver. Ce n’est que la maladresse du voleur qui la fera réapparaître en décembre 1913 à Florence. En s’inspirant de l’histoire vraie (le scénariste est historien), cette BD s’inscrit dans un cadre comique en montrant comment la Police s’est embourbée dans des pistes toutes plus ridicules les unes que les autres. L’Allemagne, la Belgique, La Hollande, ont été accusées, les millionnaires américains surveillés, le journaliste Roland Dorgelès suspecté, Picasso inquiété et Guillaume Apollinaire a passé sept jours en prison. Enfin une fiction historique qui n’est ni tragique ni dramatique mais franchement hystérique !
Je vous avais annoncé cette publication dans la troisième MonaLisaNEWSletter (3ème page), à retrouver dans le site d’Ergon, avec liens Internet vers les sites des auteurs et de l’éditeur avec une présentation comme on aimerait en voir plus souvent… mona news
(…) et la page « presse, médias, web » du site (http://bontemps-bd.com/?page_id=1668)
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